« Le destin en a décidé ainsi », se résout Benjamin, éliminé par tirage au sort
Son élimination s’est jouée… par tirage au sort. En deux tours de vote, les aventuriers de l’équipe jaune ne sont pas parvenus à départager Stéphanie et Benjamin. Il a donc fallu laisser le hasard décider. Et celui-ci a été défavorable au comptable de 24 ans venu de Loire-Atlantique qui a donc vu son flambeau s’éteindre en conclusion du quatrième épisode de Koh-Lanta, le totem maudit diffusé mardi sur TF1.
Partir sur un tirage au sort c’est rageant ou c’est réconfortant de se dire que c’est dû au hasard ?
Je ne parlerais pas de hasard mais de destin. C’est réconfortant de se dire qu’on n’est pas éliminé parce qu’on ne plaisait pas aux gens mais parce que le destin en a décidé ainsi.
Vous vous sentiez en danger avant le conseil ?
Oui, Setha était venue me dire que Stéphanie, Anne-Sophie, Yannick – les anciens violets, globalement – étaient prêts à voter contre moi. Qu’Alexandra vote contre moi, c’était une évidence, je n’avais aucun doute là-dessus.
Au conseil, avant les votes, vous avez vidé votre sac avec Alexandra, que vous ne portez pas dans votre cœur. Vous vous êtes dit que quitte à partir mieux valait régler vos comptes avant ?
Ce n’était pas un moment calculé, mon énervement n’était pas calculé. Alexandra se plaignait de mon comportement alors qu’elle était responsable de la défaite de notre équipe sur l’épreuve d’immunité. Elle n’avait même pas compris la règle, en fait. Là-dessus, on bat pas mal de records parce que, le fait qu’elle ne sache pas nager, passe encore, ce n’est pas de sa faute si elle n’est pas entraînée, mais ne pas avoir réussi à comprendre une règle qui a été expliquée plusieurs fois – au moins trois – il faut le faire. Normalement, il ne devrait pas y avoir de souci. Qu’elle tente de se défendre en parlant de mon inactivité alors qu’elle est loin d’être aussi productive que moi ou aussi efficace sur les épreuves m’a déplu… Il y a des moments où j’ai brillé sur les épreuves collectives. Elle, elle n’a jamais fait ses preuves.
Vous aviez compris que votre aversion envers elle était réciproque ?
Je le sentais. Quand, après l’épreuve d’immunité perdue, sur le camp, je lui dis plusieurs fois « Comment ça, tu n’as pas compris les règles ? » et qu’elle me répond : « Ben oui, je n’ai pas compris », je suis interloqué. « Non mais tu es sérieuse quand tu me dis ça ? » Soit tous ses neurones n’étaient pas connectés à ce moment-là et, du coup, elle n’a pas compris les règles. Soit, c’est juste qu’elle s’est foirée et qu’elle se cache derrière une prétendue incompréhension. Honnêtement, ne pas comprendre une épreuve sur Koh-Lanta, il faut le faire. On ne peut pas rejeter la faute sur Denis Brogniart, il explique très bien.
Dans votre portrait de présentation, vous mettez en avant vos qualités de stratège… Cela a été plus difficile que prévu, voir impossible de le démontrer…
Oui, je surestimais mes compétences. Koh-Lanta, c’est difficile. Quand on veut participer, on essaye de donner ses points forts, ses points faibles en étant le plus honnête possible. Franchement, je croyais avoir le sens de la stratégie mais je me suis rendu compte qu’entre la théorie et la pratique, il y a un monde. Je n’ai pas pu faire tout ce que je voulais comme je voulais car j’avais sous-estimé le cadre Koh-Lanta, comme le fait d’avoir très peu de nourriture.
Avec le recul, vous avez des remords ?
Non. Et aucun regret non plus. Je n’ai pas eu l’impression de vivre une moitié d’aventure. J’ai tout kiffé du début à la fin.